Hasse, J. A. (1699 - 1783)

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3 Sonaten für 2 Oboen
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EVB 9807                         Spielpartitur

Hasse, J. A. (1699 - 1783)

3 Sonaten für 2 Oboen

Johann Adolf Hasse wurde am 23. März 1699 in Bergedorf bei Hamburg geboren. Er entstammte einer Lübecker Organistenfamilie. Vater und Großvater waren Organisten von Bergedorf, und auch sein Bruder Johann Peter wurde 1737 als Nachfolger seines Vater Organist.

Entscheidend für Johann Adolfs spätere musikalische Laufbahn war der Entschluß, 1714 nach Hamburg zu gehen, wo er 1718 eine Anstellung als Tenorsänger am (damals von R. Keiser geprägten) Hamburger Opernhaus erhielt; schon ein Jahr später erhielt er eine Anstellung in Braunschweig, wo erdie Möglichkeit hatte, als Kapellmeister zu wirken und erste eigene Werke aufzuführen.

Da der musikalische Geschmack um 1720, insbesondere in der Oper, ausschließlich italienisch geprägt war, war es auch für Hasse selbstverständlich, als junger Mann - wie vor ihm Händel und andere deutsche Opernkomponisten - nach Italien zu gehen, um bei Porpora, Scarlatti und anderen Meistern zu lernen und durch den Kontakt zu anderen italienischen Künstlern die italienische Art zu studieren. Bei Hasse verlief aber ab 1722, seitdem er in Italien war, die Laufbahn anders, als bei seinen deutschen Landsleuten, denn er ließ sich nicht nur inspirieren, sondern wurde zu einem "echten" Italiener, wurde Kapellmeister in Neapel und Venedig und später (auf Bitten des Königs) auch Kapellmeister von Dresden, einem der damals besten Opernhäuser. Hasse war ab 1730 der gefragteste und berühmteste italienische Opernkomponist ganz Europas.

Entscheidend hierfür waren, neben seiner Begabung, bestimmt auch seine Heirat mit der sehr bekannten italienischen Sängerin Faustina Bordoni (1730) und auch der Kontakt zu dem Dichter P. Metastasio, dessen Dramen Hasse fast alle vertont hat. Somit entstand die seltsame Situation, daß ein Nichtitaliener (ähnlich wie Lully in Frankreich) selbst in Italien die italienische Oper repräsentierte.

Wie kommt es nun, daß heutzutage sein Name kaum geläufig, seine Opern nicht mehr gespielt werden? Man kann versuchen, das Vergessen Hasses und seiner Werke, stark vereinfacht, anhand zweier Tatsachen zu erklären: Zum einen war Hasse ein konservativer Mensch, der sich im Alter den neuen musikalischen Strömungen (z.B. um Gluck) verschloß, und zum anderen war er ein sehr spezialisierter Komponist. Sein Ruhm basierte ausschließlich auf seinem Opernschaffen und somit auf der italienischen Oper um 1725; mit deren Untergang geriet auch derName Johann Adolf Hasse in Vergessenheit.

Einen Scarlatti kennen wir heute nur noch durch seine Klavierwerke, nicht durch seine Opern; ein Porpora ist heute wie Hasse fast ganz vergessen.

Seinen Lebensabend verbrachte Hasse zurückgezogen mit seiner Frau in Venedig ohne Amt, jedoch nicht ohne Kontakt zum venezianischen Musikleben, wo er als "großer alter Mann" in Ehren gehalten wurde. Er starb am 16. Dezember 1783 zwei Jahre nach seiner Frau.

Im Gegensatz zu seinem immensen Opernschaffen schrieb Hasse relativ wenig reine Instrumentalmusik. Dennoch sind uns vor allem aus seiner Dresdner Zeit einige Instumentalkonzerte und Kammermusiken, zu welchen ihn wahrscheinlich die hervorragenden Künstler des Dresdner Orchesters animiert haben, erhalten geblieben.

Die hier vorliegenden Drei Sonaten für zwei Oboen sind im Original für zwei Flöten komponiert worden. Es sind dies gewiß keine repräsentativen Werke für Hasses Gesamtschaffen, jedoch kann diese für uns etwas ungewohnte, eigene Tonsprache zumindest neugierig machen auf andere Werke dieses vergessenen "Italieners". Neben der Tatsache, daß in der Wahl der Instrumente damals eine gewisse Beliebigkeit herrschte wenn, wie es hier der Fall ist, keine typischen Merkmale, wie Doppelgriffe oder große Sprünge (als Flötenidiom), vorhanden waren (siehe auch J.J. Quantzens Vorwort zu seinen Sechs Duetten op. 2, 1759), sei zur Besetzung mit zwei Oboen noch zu bemerken, daß manche Sätze, z.B. die Pastorale oder die Forlana, gerade durch diese Besetzung einen besonderen Glanz erhalten.

Hamburg, im Februar 1998,Ottmar Buchenbinder

Johann Adolf Hasse est né le 23 mars 1699 à Bergedorf près de Hambourg. Il est issu d'une famille d'organistes lubéckoise. Son père et son grand-père étaient organistes à Bergedorf, et son frère Johann Peter, succédant en 1737 à leur père, reprit la tradition familiale.

L'élément décisif de la carrière musicale de Johann Adolf fut sa décision, de partir en 1714 pour Hambourg, o+¦, en 1718, il fut engagé comme ténor à l'opéra (qui portait, à cette époque, l'empreinte artistique de R. Keiser). Une année plus tard, déjà, il obtint un engagement à Brunswick; où il exerça également les fonctions de chef d'orchestre, ce qui lui donna la possibilité de présenter les premières oeuvres de sa composition à un large public.

Vers 1720, le goüt musical, surtout en ce qui concerne l'opéra, était fortement dominé par le style italien. Il était donc normal, pour le jeune Hasse, de se rendre en Italie - comme Händel et d'autres compositeurs allemands l'avaient fait avant lui - afin d'y faire des études avec Porpora, Scarlatti et d'autres maîtres de la musique et pour y étudier la "manière" italienne, ce que lui permirent les contacts qu'il entretenait avec d'autres artistes. Mais, la carrière de Hasse, à partir de son séjour en Italie, prit une orientation toute différente de celle de ses compatriotes: il se laissa non seulement inspirer par l'Italie, mais encore devint un "vrai Italien": il fut maître de chapelle à Naples et à Venise et, plus tard, (à la demande du roi) aussi à Dresde, dont l'opéra comptait parmi les meilleurs de cette époque. A partir de 1730, Hasse était le compositeur d'opéra italien le plus renommé et le plus recherché de toute l'Europe.

A ce fait ont certainement contribué de manière déterminante - outre son talent incontesté -, son mariage (en 1730) avec Faustina Bordoni, cantatrice italienne de renom, ainsi que ses contacts avec le poète P. Metastasio: la presque-totalité de l'oeuvre dramatique de ce dernier a été mise en musique par Johann Adolf Hasse. Il s'ensuivit la situation - tant soit peu curieuse - qu'un non-Italien devint - et cela même en Italie - le représentant de l'opéra italien; (vu sous cet angle, d'ailleurs, le rôle de Hasse fit paraître un certain parallèle avec celui que Lully a joué en France).

Comment se fait-il, alors, que son nom ne soit plus guère connu de nos jours, que ses opéras ne soient plus joués? Une tentative d'explication à cette éclipse du compositeur Hasse et de ses oeuvres, tentative qui use de la simplification, évoquerait les deux faits suivants: D'une part, Hasse, animé d'un esprit conservateur, n'a su, à l'âge mür, s'ouvrir aux nouveaux courants musicaux (tels que ceux représentés par Gluck, par exemple); d'autre part, c'était un compositeur hautement spécialisé: en effet, sa renommée se fondait exclusivement sur son oeuvre dramatique, c'est-à-dire sur l'opéra italien de 1725 (l'opera seria); et avec la disparition de celui-ci, le nom de Johann Adolf Hasse tomba, lui aussi, dans l'oubli.

Scarlatti, en ce qui le concerne, est encore connu de nos jours grâce à ses +ôuvres pour clavier, non grâce à ses opéras; quant à Porpora, il partage le même sort que Hasse puisque, lui aussi, subit une éclipse quasiment totale.

Sur ses vieux jours, Hasse menait, avec son épouse, une vie retirée à Venise; il n'avait pas de fonctions, mais conservait néanmoins des contacts avec le monde de la musique vénitien qui vénérait en lui son "grand patriarche". Il s'éteignit le 16 décembre 1783, deux ans après son épouse.

Comparé à l'immensité de son oeuvre dramatique, le nombre de ses compositions purement instrumentales paraît relativement réduit. Toutefois, on a pu conserver quelques concertos instrumentaux et de la musique de chambre écrits principalement à Dresde; cela laisse supposer que ces compositions furent inspirées par les excellents artistes de l'orchestre de cette ville.

Les Trois Sonates pour deux hautbois présentées ici ont été composées, dans leur version originale, pour deux flûtes. Ce ne sont certainement pas des morceaux représentatifs de l'oeuvre globale de Hasse, mais leur langage musical particulier, inacoutumé dirions-nous, est pour le moins susceptible d'éveiller notre curiosité et notre désir de découvrir d'autres oeuvres de cet "Italien" oublié. Quant aux oeuvres présentées ici, outre le fait qu'à l'époque du compositeur, le choix des instruments füt plus ou moins "ad libitum" lorsque, comme c'est le cas ici, l'oeuvre en question ne présentait pas de particularités spécifiques d'exécution tels que les doubles cordes ou les grands intervalles (en tant qu'idiome de flûte) -(cf. aussi l'avant-propos dont J. J. Quantz fait précéder ses Six Duos op. 2, 1759) -, il reste encore à noter, en ce qui concerne l'exécution par deux hautbois de ces morceaux, que certains mouvements de ces derniers, comme par exemple la pastorale ou la forlana, redoublent d'éclat précisément grâce à ces instruments.

Hambourg, février 1998,Ottmar Buchenbinder

 

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